« J’ÉTAIS SA PROIE »
- Loréane C.
- 13 mai 2020
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 mai 2020
Nadège, 39 ans « J’avais l’impression d’avoir rencontré le prince charmant. Au début, j’étais dans un rêve puis ça s’est dégradé petit à petit. J’avais déjà été victime de violences physiques, je ne connaissais pas cette torture psychologique. Là, il a pris son temps, j’étais sa proie. C’est comme un film qu’on voit défiler mais on est spectatrice de notre destruction : c’est surréaliste ! J’ai deux ados et ma fille me disait : "Mais maman, réagis ! Comment peux-tu accepter qu’il te parle comme ça ? Tu n’étais pas comme ça avant !" Je suis restée avec lui un an. Un an à essayer de tuer cet amour que j’avais pour lui. Je l’ai quitté plusieurs fois mais il revenait, s’excusait, redevenait attentionné et je le reprenais. Le soir où ça a vraiment été trop loin, on s’est disputé et je lui ai demandé de partir. Il a menacé de "casser les murs" de la maison, j’ai appelé la police. Quand ils sont arrivés, il avait un marteau à la main. Depuis qu’il n’est plus dans ma vie, j’ai repris du poids, je dors mieux, j’ai repris confiance en moi. "On est fiers de toi, on a retrouvé notre maman", m’ont dit mes enfants. »
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